• La politique de la Ville

    La Politique de la Ville désigne la politique mise en place par les pouvoirs publics afin de revaloriser les zones urbaines en difficulté et réduire les inégalités entre les territoires.

    Tandis que dès les années 1970 une prise de conscience s’est affirmé concernant les problèmes générés par les grands ensembles c’est à partir de la fin des années 80 que les dispositifs de réponse aux problèmes constatés ont été développés avec notamment la création du comité interministériel des Villes en 1988.

    Les difficultés rencontrées par certains territoires, le plus souvent urbains mais parfois également ruraux nécessitent des interventions croisées entre différents ministères (éducation, logement, action sociale, développement social et culturel,  revitalisation économique, sécurité, citoyenneté, prévention de la délinquance, santé… ). Pour cette raison le comité international des villes est placé sous l’autorité directe du premier ministre afin de définir une juste répartition des moyens.

    Evolution à venir en matière de la politique de la Ville

    Jusqu’à présent les politiques de la Ville ont été opérées sur la base de principes discriminants : Identification de zones révélant des problématiques bien spécifiques (habitat social dense, délinquance élevée, bas niveaux de revenu, faible présence des entreprises…) et pour chacune des problématiques constatées des moyens spécifiques ont été accordées en fonction d’un zonage établi (ZUS, CUCS , ZFU, ZRU…)

    Certaines actions engagées à l’aune de cette classification ont prouvées leurs effets, telles que les opérations de rénovations urbaines, d’autres ont démontrées une efficacité trop limitée.

    Autre problème la classification de ces zones n’a jamais été revue alors que certains quartiers s’étaient considérablement améliorés alors que d’autres tombaient en déshérences.

    Enfin l’ensemble des quartiers sont actuellement au nombre de 2300 ce qui implique un soupoudrage des moyens.

    La politique de la Ville prend dès 2014 de nouvelles orientations pour plus de lisibilité et d’efficacité.

    Les nouveaux quartiers prioritaires seront définis sur la base d’un critère unique : un revenu fiscal de des ménages inférieur à ­ du revenu fiscal de référence soit moins de 11250 euros par mois.

    Ce critère devrait ramener le nombre de quartiers prioritaires à 1300.

    2014 année de transition

    Les enveloppes budgétaires pour l’année 2014 seront maintenues pour l’ensemble des Ville bénéficiant de crédit au titre de la politique de la Ville.

    De même les programmes engagés au titre de l’ANRU seront poursuivis même au-delà de cette période, ainsi vraisemblablement que les programmes de réussite éducative.

    En revanche, la carte des nouveaux quartiers prioritaires ne sera dévoilée qu’au printemps 2014.

    Quels enjeux pour Poissy ?

    Les enjeux pour notre Ville sont considérables :

    Le quartier de Beauregard construit dans les années 50 a besoin d’une vaste opération de rénovation urbaine.  La possibilité de faire entrer le quartier dans un nouveau plan de rénovation urbaine à venir aura un impact majeur sur les projets que la Ville pourra engager pour le quartier.

    Les services publics locaux. L’observation des politiques conduites jusqu’ à présent démontrent qu’en matière de dynamisation des quartiers, la bonne réponse ne consiste pas forcément à apporter des services particuliers au sein des quartiers mais d’amener le niveau de service rendu au même niveau que les quartiers non prioritaires (Ecoles, , transports, guichets administratifs, équipements culturels et bien évidemment des entreprises)

    Le développement économique

    Il est important d’amener de la richesse dans les quartiers. Cette richesse doit venir du potentiels de ses habitants à créer eu même des entreprises ou à mettre leurs compétences au service d’entreprises présentes sur le territoire.

    L’action de la municipalité doit être en grande partie dirigée sur cet objectif.

    La possibilité de voir certains quartiers reconnus comme prioritaires permettrait à Poissy de signer un contrat de ville qui impliquera le conventionnement sur des objectifs  avec les divers ministères concernés.

    Ces contrats de Ville devraient être portés par les intercommunalités et s’inscriront également dans le cadre des contrats de plan Etat-région.

    Plusieurs dizaine d’entreprise ont déjà signées une charte entreprises et quartiers visant à apporter leur contribution économique, sociale et culturel au développement des quartiers.

    La dynamique de revitalisation pourra également être renforcée par le recours au Fond de Solidarité Européen à travers une demande de subventions de projets innovants.

    Si Poissy n’était pas éligible

    Au-delà de la stricte définition prévue pour les futurs quartiers prioritaires, on ne peut pas nier les difficultés présentes au sein des quartiers. Il ne serait évidemment pas question de ne rien faire pour les dynamiser et  à révéler leur potentiel de développement.

    Il s’agirait dans ce cas de mobiliser tout le droit commun existant au service de cet objectif et de mobiliser également largement le FSE sur la base des critères propres à l’union européenne mais qui veillent également à concourir à l’égalité des territoires ainsi, entre autres, qu’à la diversification économique et à la transition énergétique.

     

    Michèle De Vaucouleurs


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  • POISSY, UNE VILLE QUI SE DISTINGUE

     

    Poissy s’est distingué cet été, grâce à son maire qui a marié deux condamnés incarcérés à la maison centrale, avec pour témoins un « comique » en tutu et un terroriste international; on aurait presque pu en rire si les deux sires n’étaient pas des tueurs récidivistes. Belle distinction !

     

    Dans un genre plus paisible mais non moins important, Poissy se distingue avec l’embauche de 100 personnes pour la rentrée scolaire, grâce à une réforme qui surfe sur les bons sentiments mais qui désorganise le tissu associatif et allonge le temps passé à l’école. Bizarrement, ma tribune libre sur le sujet n’a jamais été mise sur le site web relayant le Pisciacais de juillet-août, dont le numéro a été distribué en ville de façon très erratique - quand il l’a été, car très peu d’entre nous l’ont eu entre les mains…

     

    Autre belle distinction, l’action encore non médiatisée de l’association « anticorruption » ANTICOR au Tribunal Administratif pour recevoir enfin les documents réclamés au maire de Poissy par son représentant local depuis début 2010, avec frais à la clef payés par les Pisciacais, car « il est du devoir d’un maire de défendre » un membre de son équipe, fut-ce lui-même. Le même argument avait été utilisé quand j’avais dénoncé le mélange des genres de l’adjoint au commerce ALLAOUCHICHE pour la prise en charge par la mairie de repas dans un de ses restaurants lors d’un salon auto-moto à Poissy. Le tout, encore une fois aux frais des Pisciacais car maire et adjoint ont été déboutés avec un rappel à la loi prononcé pour le dernier, sans toutefois n’avoir rien remboursé, ni frais d’avocats ni repas payés par la mairie…

     

    La dépense est toujours plus aisée avec l’argent des autres, au besoin en augmentant leurs impôts locaux ! A l’avenir, la distinction ne devrait-elle pas se faire dans la mesure et l’exemplarité ?

     

    Daniel DEBUS

     

    POUR un renouveau à Poissy - Blog : poissyscope.fr


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  • RENDRE LA PAROLE AUX PISCIACAIS 

     

     

    Nombre d'entre vous ont profité d’une coupure estivale bien méritée pour recharger les batteries. Dans la quiétude estivale, certains de nos représentants en profitent pour se livrer à de biens sombres manœuvres, usant du temps mort pour faire progresser leurs points de vue, doublés de leurs intérêts, sans la prise en compte de l’avis de nos concitoyens. Il y a quelques jours un amendement UMP, validé en Commission des Lois avec l’avis favorable du gouvernement socialiste, a été voté sans que personne ne s'en aperçoive. Son objet ? La suppression de l’obligation de la tenue d’un référendum en cas de projet de fusion entre des collectivités.

     

    Apparemment, députés UMP et PS n'ont pas apprécié il y a quelques mois le « non » du référendum alsacien pour la fusion des deux départements du Rhin. Ils n'ont pas aimé la réponse du peuple et ont décidé que désormais ils pourraient se passer de son avis grâce à cet amendement. Ça ne vous rappelle rien ? En 2008, les parlementaires UMP et PS votaient comme un seul homme le traité de Lisbonne et balayaient d’un revers de main le vote Non au référendum de 2005. Décidément, certains partis ont un vrai problème avec la démocratie.

     

    Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut aller vers les fausses solutions des extrêmes qui ne font que cacher d’autres dogmatismes, pires encore malgré le discours employé, que ce soit au niveau national ou local. C’est pourquoi mon prochain engagement aux municipales de 2014 se fera sans étiquette, loin de ces dogmatismes politiques, avec l’ambition de rendre la parole aux Pisciacais.

     

    Bonne rentrée (…réformée – parents, soyez vigilants, c’est vous entres autres qui la payez suite aux 100 embauches à la mairie) !

     

    Daniel DEBUS

    POUR un renouveau à Poissy - http://www.pourpoissy.fr – Blog : poissyscope.fr

     

     


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  • CRISE DE CONFIANCE

     

    En égrenant l’inventaire à la Prévert dressé par N. Domenach et L.Neumann dans un article de l’hebdomadaire Marianne consacré à la confiance, un constat s’impose : notre pays traverse une grave crise de confiance.

     

    Après la défiance, cette crainte d’être trompé, l’homme franchit allégrement le stade de la méfiance caractérisée qui détrône la confiance bien entamée. Sans confiance, il n’est pas possible sereinement de se fier à une personne quelconque, ni à ses discours, ni à ses actes ni à ses méthodes. Cause toujours… tu m’intéresses ! Plus navrant encore, cet état d’esprit peut se transformer par contagion parfois en une perte de confiance en soi. La méthode Coué pour sortir du marasme ambiant est impuissante à mettre un terme à l’escalade de la suspicion qui se généralise dans tous les domaines et qui peut parfois générer en guerre froide ou l’éveil d’hostilités. L’un des exemples récents les plus flagrants sur cette confiance dépecée, a trouvé son origine dans cette décision politique inique européenne et qui fut une erreur politique majeure, de vouloir s’attaquer en catimini en plein week-end, au sacro-saint principe de l’inviolabilité des comptes des déposants (grecs dans un premier temps) inférieurs à 100 000 euros pour sauver un Etat en faillite. La trahison fut patente. La possession vaut mieux que l’espérance déçue ! Le corbeau lui aussi, jura mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. Cette leçon vaut bien un fromage…suisse.

     

    Si la confiance est à ce point entamée, c’est bien parce qu’une multitude de maux en sont la cause. Chaque être humain fixe ensuite à partir de sa propre échelle des valeurs le degré de gravité de ces maux en les hiérarchisant du même coup. On peut citer donc pêle-mêle et la liste est loin d’être exhaustive : le mensonge (l’être humain est un menteur par essence), la ruse, la tricherie, la duplicité, la trahison, la tromperie sur la qualité substantielle d’une chose avec parfois comme corollaire la mise en danger d’autrui, la surenchère trompeuse des promesses électorales. Sur ce dernier point, l’expérience prouve que l’enfer est pavé de bonnes intentions mais qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.

    Que les diseurs ne sont pas les faiseurs et que les conseillers de la même farine ne sont pas les payeurs. Ne nous étonnons pas dans ces conditions de la nidification graduelle de la voyoucratie qui devient un sport national.

     

    Alors vers qui est-il encore possible désormais de se fier pour ne pas essuyer une énième trahison plus ou moins traumatisante selon sa nature et sa source ? Comme le dit le dicton, chat échaudé craint l’eau froide et la méfiance est de mise puisque l’air ne fait pas la chanson.

     

    Il n’est donc pas étonnant dans un réflexe de défense, si le mot valeur a encore un sens aujourd’hui, que des personnes trouvent refuge dans des valeurs qu’elles considèrent comme fondamentales car elles rassurent, protègent, qu’elles sont génératrices de plus-values pour renforcer et sauvegarder des fondations lézardées. Il y a la famille bien sûr, parfois quand il ne reste plus que l’amour à s’offrir en partage (Jacques Brel), et encore, elle est loin d’être un long fleuve tranquille à la lecture des faits divers : meurtres, incestes, violences, secrets d’alcôves, séparations. On découvre qu’il n’ait pire eau que l’eau qui dort. Même le lien du sang ne justifie plus une confiance aveugle. L’homme est un loup pour l’homme (Plaute).Il y a aussi les terroirs et la valeur de la terre, certaines professions d’utilité publique et là aussi on découvre que l’habit ne fait pas le moine. (Policiers ripoux, pompiers pyromanes, banquiers indélicats, chirurgiens amateurs …). La coupe est pleine !

     

    On le voit, on le découvre, on le vit, ces situations réconfortantes à priori, considérées comme des bastions imprenables ont du plomb dans l’aile, car sous leurs chaussures, des scandales se ramassent à la pelle comme les feuilles mortes (Jacques Prévert interprétation Yves Montand).

     

    Nous assistons donc à une résurgence de l’état de nature, puisque la confiance devient une denrée rare et même un boomerang qui peut vous exploser à la figure. De nos jours c’est chacun pour soi (Diane Tell dans « si j’étais un homme ») avec ce cortège hideux d’inculture, par ailleurs volontairement nourrie par la télé-réalité devenue la vitrine de l’exhibitionnisme, de la vulgarité, et de la médiocrité ; de l’égoïsme, de l’entre- soi dans certains milieux en particulier, les clans, la loi du plus fort et la barbarie, la bestialité, un retour en somme à la régression d’une société néandertalienne en pleine perdition. Chassez le naturel et il revient au galop. Le progrès peut bien attendre.

     

    Tout compte fait, ce vieux La Fontaine poète français du 17ième siècle, observateur et clairvoyant, bien plus avancé intellectuellement que nos têtes brûlées du 21ième siècle, me rappelle la conclusion de la fable du « chartier embourbé » : « aide-toi, le ciel t’aidera ». C’est le début du commencement…vers une nouvelle confiance peut-être. Mais l’espoir ne fait-il pas vivre ?

     

     

    René Floureux 


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  • 18 juin, signe d’espoir

     

    Parce que, comme il aimait à le dire, « la fin de l’espoir est le commencement de la mort », Charles de Gaulle a commencé un sillon sur le champ de l’espérance française. Par son appel entendu par une infime minorité de Français, il a fait ressurgir la flamme de l’espoir, celui par lequel notre pays a toujours soulevé des montagnes. En 1940 cet espoir pouvait sembler illusoire pour n’importe quel quidam froid et rationnel. Mais l’homme du 18 juin faisait appel au cœur des patriotes, à leur caractère et leur honneur vertus intrinsèques aux femmes et hommes de combat. Il savait que les difficultés et les malheurs attirent ceux qui sont prêts au sacrifice de leur vie pour leur pays.

     

    Peu importe les forces contraires, peu importe la lâcheté de beaucoup, peu importe les anathèmes, les gaullistes, aujourd’hui comme hier, savent qu’une « certaine idée de la France » coule dans le sang de chaque Français. Malgré la chape de plomb rien ne put la faire s’évanouir ; malgré la pensée unique dominante rien ne pourra la faire disparaitre.

     

    L’appel du 18 juin 1940 fut l’exhortation ardente au rassemblement de tous les Français de bonne volonté contre « les fausses fatalités de l’histoire ».

     

    Aujourd’hui, les fausses fatalités sont encore et toujours présentes. Comme les fausses solutions, que nous avons vues ce dimanche lors d’élections législatives partielles. Quand la République n’est pas grande, ses travers ressurgissent. L’histoire se renouvelle avec ses vieilles lunes, faux espoirs, désespoir...

     

    Les messages du 18 juin sur plus que jamais d’actualité. Les signes d’espoir sont une nouvelle fois attendus.

     

    POUR Poissy sera présent à vos côtés pour vous les transmettre.

     

     


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