• SECURITE, UNE OPTION ?

     

    D'élections en élection, le thème de la sécurité revient au devant de la scène. Bannière pour les uns, croix pour les autres, il ne laisse pas indifférent. 

     

    La véritable question relève du bon sens : veut-on restaurer les conditions élémentaires de la sécurité publique, ce qui veut dire d’abord assurer la sécurité de ceux chargés d’assurer la sécurité de tous ?

     

    Le mouvement de protestation des policiers d'il y a quelques jours n’a rien d’un mouvement d’humeur. Le ras-le-bol qu’il exprime vient de loin. Cela fait des années que les forces de l’ordre sont maltraitées, qu’on leur demande de faire toujours plus de chiffre avec toujours moins de moyens, alors même que les gouvernements qui passent et se ressemblent clament tous leur attachement à une politique de fermeté en matière de sécurité publique.

     

    Il en va de même au niveau municipal.

     

    A niveau national, il "suffirait" de mettre en œuvre réellement des conclusions du « livre blanc sur la sécurité » qui, en 2011, prônait des "règles simplifiées et adaptées au traitement de la petite délinquance ".

     

    Au niveau local, le bon sens voudrait une remise en cause et des actions ciblées concernant les "zones de rencontre", voulues ou non..., en ville comme en proche périphérie. Les signalisations dans les voies de circulation doivent faire l'objet d'une révision certaine, tant elles sont absentes/inadaptées/détériorées.

     

    A Poissy, les passages piétons dangereux au détour d'un virage sont nombreux. Une des clefs serait la révision du PDU (Plan de Déplacement Urbain), mais tant qu'un meilleur soin ne sera pas appliqué à l'état des voies. 

     

    Mais c'est probablement le contournement de la ville qui sera à même de résoudre l'encombrement et la volonté de certains automobilistes de vouloir y passer en moins de temps qu'il n'en faudrait. 

     

    Voyons déjà ce qui existe : on parle souvent de l'axe Triel-Saint Germain dont la congestion est devenue un "modèle". Mais on oublie celui de la N12-Plaisir-Poissy, sauf peut-être en cas d'accident dans la côte des Grès, et la D30 dans son prolongement. Nous sommes en effet plusieurs dans l'association à emprunter régulièrement cette voie.

     

    Le constat est simple : les sorties de ville, à Poissy et à Plaisir sont en assez bon état, sur généralement 2 kilomètres. Mais entre ces zones, c'est pour ainsi dire un "no man's land" !

     

    La partie entre Feucherolles et le niveau de la Ferme du Poult est dans un état déplorable, avec de grands pans d'absence de marquage au sol.

     

    Allons-nous ré-assister en un renvoi de balle entre mairie et conseil général au sujet de l'entretien et de la réfection de voie, ou alors va-t-on enfin se parler sereinement et constructivement pour agir dans l'intérêt général ?

     

    La sécurité, oui, mais toute la sécurité et rien que la sécurité, car elle n'est définitivement plus une option !


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  •  

    POISSY PLAGE - BIS

     

    Signalé fin juillet 2011, le tas d'immondices n'a pas diminué, bien au contraire ! Regardez par vous-même :

    POISSY PLAGE - BIS

    La vision est et reste désolante : gravats en tous genres, matelas, ustensiles divers et variés jonchent le sol et obstruent le passage vers les parcelles des jardins ouvriers.

     

    Quelle solution donner à ce désastre ?

     

    Tout au plus avons-nous eu une passe d'arme entre mairie et notre Conseiller Général de Poissy-Sud via presse interposée, mais depuis rien, ou presque avec le tas qui augmente.

     

    Messieurs, Mesdames, s'il vous plait, soyez responsables !

     

    Laure - membre de POUR Poissy


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  • POISSY PLAGE ?

    Poissy Plage

     

    Alors que de l'autre côté de la Seine, Carrières-sous-Poissy a réédité son "opération plage" sur le modèle de la ville de Paris, Poissy devient la sombre dépositaire de détritus en tous genres.

     

    Appelons-la "Poissy Plage" en dérision de la situation, car si cela continue nous obtiendrons une dune digne de celle du Pilat.

     

    POUR Poissy se désole de cette situation, qui empire de jour en jour. Cette photo date d'il y a une semaine seulement mais entre-temps, l'amoncellement s'est agrandi à vitesse grand V, sous le flot des allées et venues.

     

    Les autres flots à proximité sont ceux des véhicules de la RD113 et de l'A14 puisque "la zone" en question se situe au rond-point de La Coudraie.

     

    L'utilisation d'une partie des 100 millions d'euros d'aide de l'ANRU annoncés le 23 juillet dernier semble tout trouvé...


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  • Communiqué de Presse – Déplacer la prison de Poissy

     

    Depuis mars 2008, avec Richard Bertrand, Philippe Mariette, Michèle de Vaucouleurs, Raymond Letellier, Annabelle Woelfle et moi-même, nous travaillons d’arrache-pied sur le projet de déplacer la prison du centre ville de Poissy conformément au programme de POISSY2008 pour lequel nous avons été élus Conseiller Municipaux de Poissy.

     

    Le Maire et ses partisans étant farouchement opposé à ce projet, nous nous sommes tournés vers le Député de la 12ème circonscription, David Douillet.

     

    En juillet dernier, dans le cadre des débats sur la réforme des prisons, nous lui avons confié notre dossier qu’il est allé défendre avec succès.

     

    L’annonce faite par Michel Mercier, Ministre de la justice, ne peut que nous satisfaire et prouve que lorsqu’un projet est bon, il permet aux hommes et femmes de bonne volonté de se retrouver et d’agir dans l’intérêt général au delà des étiquettes politiques.

     

    Daniel DEBUS

    www.pourpoissy.fr


     

    Pour info, le programme de POISSY2008 « déplacer la prison » :

    http://www.poissy-2008.fr/prison-centrale-de-poissy-historique.asp

     

     


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  • CHIPS, des perspectives dures à avaler

     

    Le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye est le 1er établissement public d'Ile de France après l'AP-HP, avec plus de 1200 lits ouverts. Il compte 3700 professionnels de santé et accueille 150 internes. Son activité est déployée sur deux sites hospitaliers principaux, à Poissy et à Saint-Germain-en-Laye.

     

    Le projet de construction pour remplacer la structure actuelle, sur le plateau de Chambourcy, ne comptait que 800 lits, soit un bon tiers en moins.

     

    Ajoutez un déséquilibre financier quasi structurel dans la configuration actuelle, et décomptez un tiers de revenu en moins du côté des hospitalisations.

     

    Le mélange est explosif !

     

    Après la (bonne) décision de Claude EVIN (Directeur de l'ARS IdF) de ne pas valider le projet, plusieurs élus, principalement de la majorité présidentielle, ont réagi pour crier au loup et réclamer la réalisation du projet, malgré son coût prohibitif pour les uns, pharaonique pour les autres, sauf pour ces élus-là.

     

    Désormais, le projet doit être modifié pour - pensent-ils - faire passer la pillule avec seulement 500 lits, en clamant haut et fort que "c'est un besoin pour la population".

     

    Avec une capacité passant de 1200 à 500 lits, il devient de plus en plus difficile de montrer où se trouve le "+".

     

    Premièrement, la capacité d'accueil perd plus de 58%.

     

    Deuxièmement, le seuil de rentabilité à effectif constant devient encore un peu plus haut à atteindre.

     

    Troisièmement, on peut raisonnablement se demander si tous les services actuels vont être conservés. Dans la foulée, pousser la réflexion vers des possibilités de "partage" avec le privé.

    Entendez "privé" par "privé de service public" ou d'ouverture aux cliniques privées...

     

    De ce fait, le nouvel hopital est-il l'arbre qui cache la forêt ? 

     

    Pour le moment, le seul point qui n'est pas évoqué, même s'il n'est pas caché, c'est le devenir du déficit - monstrueux - cumulé depuis de nombreuses années. 106 millions d'euros environ.

     

    De "qui va renflouer ?", personne ne semble vraiment s'en soucier. Dans l'esprit de beaucoup, "c'est l'Etat".

     

    L'Etat, c'est vous, c'est moi. Ajoutez les 400 millions d'euros de coût de construction, vous obtenez le coût unitaire du lit d'hopital placé à hauteur du million d'euros (pour 500 places) !

     

    En définitive, en dehors des élus "rebelles" (à la décision de Claude EVIN), qui est prêt à payer plus pour avoir moins...?

     

    Ne levez pas tous la main en même temps !


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