• COMMUNIQUE DE PRESSE

     

    La future intercommunalité


     

     

    Une proposition relative à l’intercommunalité a été faite ce jeudi 28 avril par le Préfet des Yvelines, dénommée « Seine et Forêts ».

    Les villes concernées seraient : Achères - Aigremont - Chambourcy - Conflans Sainte Honorine - Fourqueux - L’Etang la Ville - Le Port Marly – Le Pecq - Louveciennes - Marly le Roi - Poissy et Saint Germain en laye.

    Ce bassin de 13 communes regrouperait plus de 200 000 habitants et représenterait ainsi la deuxième intercommunalité dans les Yvelines après celle du « Grand Versailles ».

    Les élus ont maintenant trois mois pour émettre un avis sur ce projet.

    POUR POISSY regrette que celui-ci ne résorbe en rien le mille-feuille administratif que la réforme territoriale est pourtant devoir simplifier, mais que bien au contraire il l’amplifie.

     

    En effet, la superposition entre différents cantons et circonscriptions est flagrante, avec un glissement constaté pour Poissy vers l’Est Yvelinois, qui dans cette logique devrait intégrer les communes de Maisons Laffitte et du Mesnil le Roi, laissées sans rattachement.

     

    Force est de constater que l’aire d’influence naturelle de Poissy est totalement ignorée par l’absence des communes d’Orgeval, de Villennes sur Seine notamment, voire de Carrières-sous-Poissy.

     

    Ce projet est normalement élaboré pour trouver des synergies et des économies. Qu'en sera-t-il exactement ? Censée y gagner, la ville de Poissy ne risque-t-elle pas de s’y perdre ?

     

    Daniel DEBUS

    Président de POUR Poissy


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  • Il y a neuf ans, jour pour jour, Lionel Jospin sortait de son QG parisien, pour annoncer aux militants qu’il se retirait de la vie politique. Rappelez-vous : contre toute attente, la gauche était éliminée du second tour de la présidentielle de 2002.

     

    Désormais la grande peur est qu’un tel scénario pourrait se reproduire aux Présidentielles de 2012, avec une autre variante, c’est-à-dire une élimination du candidat de droite, face à l’ampleur prise par le FN.

     

    Car selon les récents sondages, Marine serait présente au second tour. Tout le monde se dit qu’il ne faudrait pas que Jean-Louis Borloo et  Dominique de Villepin se présentent pour réussir à rassembler « plus ». Idem à gauche pour éviter à son camp une répétition du 21 avril.

     

    Mais ces hauts responsables politiques, de gauche comme de droite, ont-ils seulement pensé ou réfléchi pour connaître les causes profondes ? Les appels au rassemblement auront-ils une chance d’être entendus alors même que les problèmes ne sont pas traités à la racine ? Le bon sens devrait primer mais nous assistons à une fuite en avant qui a du mal à cacher son nom. Tous les Français en sont bien conscients, de plus en plus.

     

    Le plus étonnant reste que la droite a tendu le bâton pour se faire battre en réformant le financement des collectivités Territoriales au travers de la Taxe Professionnelle sans s’assurer de la solidité des contreparties financières réelles et pérennes de l’Etat.

     

    Les conséquences sont que les collectivités de gauche vont s’employer à user jusqu’à la corde le prétexte d’augmentation des taxes.

     

    A droite, la contestation va être moins farouche, sauf quelques exceptions, pour tenter de faire bonne figure, au besoin en pratiquant des évolutions d’impôts locaux plus contenues.

     

    A droite comme à gauche, personne n’a l’apanage d’avoir une « bonne gestion ».

     

    Mais la plupart du temps, le bon sens et la saine gestion financière est un élément clef de l’avenir, comme par exemple en s’attachant à ne pas vivre au-dessus de ses moyens, ni au-dessus des moyens de ses concitoyens.

     

    Encore faut-il savoir retirer ses œillères pour une pratique moins clivante du pouvoir. C’est souvent encore plus difficile que de faire des économies.  

     

    Le bon sens, une valeur à retrouver, à Poissy comme ailleurs.



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  • COMMUNIQUE DE PRESSE - 04 avril 2011


    LE TOUR DE PASSE-PASSE DU MAIRE DE POISSY
    ou comment oublier les belles paroles d'avril 2010 pour financer les dépenses folles de fonctionnement en 2011.

     


    Avec la réunion de Conseil Municipal de Poissy de ce soir 04 avril, le Maire de Poissy va essayer de faire un tour de passe-passe financier, sur le dos de la réforme de la Taxe Professionnelle.


    Mais, à Poissy, comment se plaindre des causes alors qu'on ne peut qu'en chérir les conséquences ? Le Maire de Poissy a beau se plaindre de la politique gouvernementale et de la réforme de la taxe professionnelle, il ne peut que se réjouir de l'augmentation du budget 2011 de la Taxe d'Habitation (TH) perçue par la ville de Poissy.


    En effet, il récupère la part versée au Département, par transfert à la ville pour 3,5 millions d'euros, et ainsi avec l'augmentation annoncée de +14,80%, le budget 2011 des recettes de la Taxe d'Habitation fait un bond de +62,8% quand on voit le budget de Poissy passer du réel 2010 qui était de 8,42 mE à 13,72 mE (soit +5,30 mE). (*)


    En réalité, l'augmentation de 14,80% n'est qu'un leurre, leurre qui est dénoncé par POUR POISSY, car monsieur le Maire de Poissy reprend la totalité du montant de la taxe perçue, en oubliant opportunément de faire son calcul sur la seule part municipale. En appliquant la règle de trois sur cette part municipale, nous obtiendrions plus de 21% d'augmentation réelle que devront payer les Pisciacais (**). L'augmentation est 50% plus élevée que celle affichée !


    N'oublions pas que les valeurs des bases locatives évoluent également.

     


    Le Maire de Poissy veut nous faire un tour de passe-passe qui ne "passe" pas ! Il augmente le diviseur de l'opération pour en diminuer son résultat.

     


    STOP AU MATRAQUAGE DES PROPRIETAIRES !

     


    A noter également que l'évolution de la Taxe du Foncier Bati (TFB) fera engranger à la ville 1,90 million supplémentaire. Pour mettre en lumière l'effort demandé, il faut additionner ce montant de 1,90 million au complément de 1,80 million de la TH 2011 pour se rendre compte que le total de l'évolution (TH+TFB) en 2011 représente l'équivalent de +44% en montant de la TH 2010 pour les propriétaires, habitant "in persona" leur demeure.


    Ceci est inacceptable venant de la part des membres d'une équipe qui se voulait être en avril 2010 les défenseurs des finances des pisciacais "en ces temps durs" !


    Pour les Pisciacais, l'année 2011 semble être moins dure que 2010...Pour les finances pisciacaises, les temps semblent moins durs...une fois l'augmentation passée !


    Il faudra attendre la réunion du Conseil du 28 avril prochain pour connaître dans le détail l'étendue des dégâts, masse salariale et charges en premier lieu.

     


    Daniel DEBUS
    Conseiller Municipal de Poissy
    Président de POUR Poissy
    http://www.pourpoissy.fr

     


    (*) Ce qui prouve s'il en est, LE BON MENAGE DE LA REFORME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE ET DE LA TAXE D'HABITATION POUR LES COMPTES DE LA VILLE.
    (**) C'est ce qui ressort du calcul suivant :+5,30 moins les 3,5 millions de transfert du département qui font +1,80. Nous reprenons ces 1,80 millions que nous divisons par les 8,42 millions du réel perçu en 2010 pour la TH, ce qui nous donne 21,37%.


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  • CHIPS, des perspectives dures à avaler

     

    Le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye est le 1er établissement public d'Ile de France après l'AP-HP, avec plus de 1200 lits ouverts. Il compte 3700 professionnels de santé et accueille 150 internes. Son activité est déployée sur deux sites hospitaliers principaux, à Poissy et à Saint-Germain-en-Laye.

     

    Le projet de construction pour remplacer la structure actuelle, sur le plateau de Chambourcy, ne comptait que 800 lits, soit un bon tiers en moins.

     

    Ajoutez un déséquilibre financier quasi structurel dans la configuration actuelle, et décomptez un tiers de revenu en moins du côté des hospitalisations.

     

    Le mélange est explosif !

     

    Après la (bonne) décision de Claude EVIN (Directeur de l'ARS IdF) de ne pas valider le projet, plusieurs élus, principalement de la majorité présidentielle, ont réagi pour crier au loup et réclamer la réalisation du projet, malgré son coût prohibitif pour les uns, pharaonique pour les autres, sauf pour ces élus-là.

     

    Désormais, le projet doit être modifié pour - pensent-ils - faire passer la pillule avec seulement 500 lits, en clamant haut et fort que "c'est un besoin pour la population".

     

    Avec une capacité passant de 1200 à 500 lits, il devient de plus en plus difficile de montrer où se trouve le "+".

     

    Premièrement, la capacité d'accueil perd plus de 58%.

     

    Deuxièmement, le seuil de rentabilité à effectif constant devient encore un peu plus haut à atteindre.

     

    Troisièmement, on peut raisonnablement se demander si tous les services actuels vont être conservés. Dans la foulée, pousser la réflexion vers des possibilités de "partage" avec le privé.

    Entendez "privé" par "privé de service public" ou d'ouverture aux cliniques privées...

     

    De ce fait, le nouvel hopital est-il l'arbre qui cache la forêt ? 

     

    Pour le moment, le seul point qui n'est pas évoqué, même s'il n'est pas caché, c'est le devenir du déficit - monstrueux - cumulé depuis de nombreuses années. 106 millions d'euros environ.

     

    De "qui va renflouer ?", personne ne semble vraiment s'en soucier. Dans l'esprit de beaucoup, "c'est l'Etat".

     

    L'Etat, c'est vous, c'est moi. Ajoutez les 400 millions d'euros de coût de construction, vous obtenez le coût unitaire du lit d'hopital placé à hauteur du million d'euros (pour 500 places) !

     

    En définitive, en dehors des élus "rebelles" (à la décision de Claude EVIN), qui est prêt à payer plus pour avoir moins...?

     

    Ne levez pas tous la main en même temps !


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  • CANTONALES 2011

    A POISSY-SUD,

    RECORD D’ABSTENTION

     

     

    63,39 %

     

    C’est le pourcentage – record – d’abstention au premier tour de la cantonale Poissy-Sud.

     

     

    A regarder les chiffres d’un peu plus prêt, UMP et PS sont au coude-à-coude sur les Hauts de Poissy, avec seulement 5 voix d’écart.

     

    Comme au niveau national, c’est un troisième parti qui perce, tant et si bien qu’il n’y a que 123 voix d’écart sur le canton, entre le second et le troisième.

     

    Que retenir de cette première étape dans l’élection ?

     

    1 - Le national a pesé sur le local : la médiatisation de la nouvelle leader du parti à la flamme n’est sûrement pas innocente.

     

    2 – Les réflexes locaux ont joué en faveur des partis institutionnels.

     

    3 – Pas de joie ou de satisfaction surfaite, si ce n’est celle de se retrouver au second tour, car le challenge consiste à récupérer le vote FN à son propre compte

     

    4 – Où à (re-)motiver les abstentionnistes en nombre afin de faire pencher la balance dans son sens.

     

    Le vote FN n’est-il pas simplement l’expression par les urnes d’un besoin d’une politique différente ? S’il était autre que FN, ne verrions-nous pas les abstentionnistes revenir aux urnes ?

     

     


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